Vous souffrez d'Herpès ?
A l'âge adulte , j'ai souffert de" bouton de fièvre", de son côté disgracieux, voir honteux, sans en connaître exactement la cause et surtout les raisons de ces poussées. Depuis de nombreuses années, la compréhension de "le mal-a-dit", aucune nouvelle crise herpétique n'est venue faire une cure de rappel.
C'est une maladie virale de la peau et des muqueuses caractérisée par une éruption de petites vésicules regroupées en bouquet.
Epidémiologie
Maladie causée par un virus, l’Herpes Simplex Virus ou HSV.
Il en existe 2 types :
- l’HSV 1 : responsable de la grande majorité des cas d’herpès labial, il est impliqué également dans :
- les localisations ophtalmologiques de l’herpès,
- les méningo-encéphalites herpétiques,
- environ 20-30% des herpès génitaux.
- l’HSV 2 : responsable de la grande majorité des cas d’herpès génital.
Il peut cependant aussi être impliqué dans quelques cas d’herpès labial.
Les HSV font partie de la grande famille des virus Herpès, qui englobe également :
- les virus de la varicelle et du zona,
- le Cytomégalovirus ou CMV,
- le virus d’Ebstein-Barr ou EBV (impliqué dans la mononucléose infectieuse), etc.
Physiopathologie
Après contamination, la période d’incubation est longue (de 1 à 3 semaines).
Le virus altère les cellules de la peau au niveau du lieu d’inoculation ; c’est la primo-infection, qui est le plus souvent symptomatique.
- Puis il remonte le long des nerfs jusqu’à un ganglion nerveux où il est stocké (il s’agit du ganglion du nerf trijumeau pour l’herpès ORL, d’un ganglion près du sacrum pour l’herpès génital).
- Le virus reste latent dans ce ganglion, même après guérison de la primo-infection herpétique.
- Lors d’une poussée, le virus est de nouveau excrété dans les sécrétions (salive ou sécrétions génitales), ce qui peut se manifester par le même signe clinique que la primo-infection, ou bien passer totalement inaperçu.
- La contagiosité est la même dans les 2 cas car le virus est présent en même quantité que la poussée soit symptomatique ou non.
Manifestations cliniques
- Dans la moitié des cas, la primo-infection est silencieuse.
- Quand elle a des manifestations cliniques, il s’agit de boutons regroupés en bouquet, contenant un liquide clair visible par transparence.
- Les récurrences ont généralement des signes moins prononcés, voire peuvent passer inaperçu.
Les localisations d’une infection herpétiques sont variées :
- les plus fréquentes sont l’herpès labial et l’herpès génital.
- Le virus HSV peut également être responsable d’angine, de méningo-encéphalites, de kératite, etc.
Appelé aussi « bouton de fièvre », l’herpès labial est très fréquent.
La transmission se fait par contact peau contre peau, lors des bisous.
- La contagiosité est maximale lors des vésicules, mais existe pendant toute la durée de l’infection, y compris juste avant l’apparition des boutons.
L’éruption est généralement annoncée par :
- une douleur,
- des démangeaisons ou picotements,
- une sensation de gonflement de la lèvre.
Apparaît ensuite une petite zone de peau rouge, légèrement bombante, qui va se transformer rapidement en plusieurs petites vésicules (bouton à paroi claire contenant un liquide que l’on peut apercevoir par transparence) regroupées en bouquet.
Les vésicules peuvent :
- éclater, spontanément ou après grattage,
- se dessécher.
Une petite croûte jaunâtre apparaît ensuite, qui tombera en quelques jours
Une sensation de fatigue, ou des maux de tête peuvent accompagner la poussée herpétique.
L’infection dure généralement 1 à 2 semaines.
L’herpès génital est une infection sexuellement transmissible ou IST.
- La transmission se fait par contact direct peau contre peau lors des rapports sexuels.
- Un dépistage des autres IST est préconisé en cas d’herpès génital.
L’éruption est typique ;
- de petites vésicules contenant un liquide clair regroupées en bouquet,
- localisées sur les organes génitaux (grandes ou petites lèvres, vagin, gland, pénis, testicules, périnée, …) ou sur la peau.
- Il peut s’agir de petites ulcérations lorsque les vésicules se percent.
L’éruption est souvent douloureuse (douleur spontanée ou lors des rapports sexuels), et peut s’accompagner de difficultés à uriner.
Une urgence : l’herpès ophtalmique
- Il débute comme une conjonctivite aiguë banale (œil rouge et larmoyant, sensation de sable dans l’œil).
- On suspecte un herpès ophtalmique lorsqu’il existe des petites vésicules :
- autour de l’œil,
- sur la paupière,
- sur la tempe ou,
- la partie du front du côté de l’œil atteint.
Le risque de perdre la vue d’un œil nécessite de consulter en urgence pour débuter un traitement rapidement.
En résumé
Huit types d'herpès virus ont une affinité pour l'humain, dont deux sont appelés virus herpès simplex (HSV).
Les deux types de virus herpès simplex, HSV-1 et HSV-2, peuvent être responsables d'une infection orale ou génitale.
Le HSV-1 entraîne le plus souvent un herpès labial, mais peut également attaquer l'œil et déclencher une kératite herpétique.
Le HSV-2 entraîne habituellement des lésions génitales.
La transmission d'HSV résulte d'un contact étroit avec un individu qui excrète du virus. L'excrétion virale se fait à partir de lésions, mais peut être observée même lorsque les lésions ne sont pas apparentes.
En d'autres mots, le porteur du virus le transmet. Plus de 500 millions de personnes dans le monde sont porteuses du virus, ce qui ne veut pas dire qu'ils font des lésions herpétiques, mais que, au minimum, ils sont porteurs du virus.
C'est dire si ce virus a une affinité avec l'humain.
Après l'infection initiale, l'HSV reste latent dans les ganglions nerveux sensitifs. Le système immunitaire ne peut pas le détruire, il le tient en sommeil.
Il peut périodiquement se réactiver pour déclencher des symptômes.
Les éruptions herpétiques récidivantes peuvent être déclenchées par certains événements particuliers :
Coup de stress (physique ou, encore plus souvent, émotionnel)
Exposition solaire brutale
Fièvre lors d'une maladie virale (on appelle alors l'herpès "bouton de fièvre"
Baisse de l'immunité passagère, acquise lors d'une maladie (cancer, mononucléose...) ou médicament ayant des effets secondaires pouvant paralyser l'immunité (chimiothérapie par exemple)
La différence entre un individu porteur du virus, mais sans symptômes d'herpès et un individu présentant des symptômes d'herpès, vient du terrain. C'est le terrain qui, dans tous les cas de figure, fait la différence.
Correctement traité (et les plantes médicinales entre autres produits naturels, sont très efficaces dans ce domaine), la fréquence des poussées d'herpès diminue en général petit à petit.
On ne s'en débarrasse jamais, mais quelle importance, si on ne fait plus de crises herpétiques ?
Le fil conducteur...
La peau recouvre tout mon corps et elle délimite ce qui est à l'intérieur et ce qui est à l'extérieur, c'est à dire mon individualité. Elle est par sa superficie, l'organe le plus important de mon corps, une couche protectrice qui cerne avec précision mon espace vital et qui laisse transparaître fidèlement et inconsciemment mon état intérieur. Si je suis une personne douce, telle sera ma peau. Si ma sensibilité est grande, ma peau sera aussi très sensible. Au contraire, si je suis plutôt dur avec moi-même ou avec les autres, ma peau sera elle aussi dure et épaisse. Si ma peau est irritée, il y a quelque chose ou quelqu'un dans ma vie qui m'irrite...
Qu'en pensez vous ?
La qualité de mes relations avec le monde extérieur sera donc représentée par l'état de ma peau. Elle est comme l'écorce d'un arbre, elle nous montre qu'il y a des problèmes extérieurs ou intérieurs.
Naturellement vôtre